Interview de Philippe Briolant Auteur de son premier roman " Les Princes Divins "

https://www.youtube.com/watch?v=K3gnQun4gcU  

L'interview de l'auteur de " Tribulations en Afghanistan " en 2024

CLIQUEZ : https://www.edition999.info/TRIBULATIONS-EN-AFGHANISTAN.html

Rencontre avec Serge-René Fuchet, auteur de « Tribulations en Afghanistan »

Comment écrivez-vous ?

Jusqu'alors rarement avec préméditation, suivant un schéma organisé mais avec cette petite publication - TRIBULATIONS EN AFGHANISTAN - c'est exactement le contraire ; j'ai cette thématique en tête depuis au moins dix ans mais mes textes se sont formés petit à petit sans aucune organisation, par petites touches ...

Pourquoi écrivez-vous ?

Précisément pour exprimer un imaginaire altère que génère l'idée du " voyage en Afghanistan " que m'a inspiré le film " Afghanische Reise " : une situation unique est celle où Roger Willemsen se rend en Afghanistan, un pays légendaire : quelques mois seulement après la fin d'une histoire de guerre vieille de plus de 25 ans, Il accompagne une amie afghane exilée sur son chemin vers sa patrie, de Kaboul à la ville de Kunduz, au nord du pays, mais d'une manière particulière qui a créé en moi des sensations, qui m'a fait vivre les événements ou donné l'impression de les vivre.

D'où vous vient votre passion d'écrire ?

De la narratologie ; j'aime raconter par petites touches la quotidienneté, depuis l'ordinaire jusqu'à l'insolite voire l'extraordinaire. Jai justement écrit mon essai au fil de cette quotidienneté.

Comment vous vient le sujet d'une nouvelle ou d'un roman ?

Le plus souvent, le sujet d'une nouvelle ou d'un roman est plus ou moins issu d'événements que j'ai vécus ou qui m'ont été relatés, par la presse par exemple. Mais là je crois bel et bien que c'est le film " Afghanische Reise " qui a généré cette longue et langoureuse écriture déstructurée et sans but précis.

Quels sont vos écrivains préférés ?

J'aime bien les poèmes de Charles Baudelaire et sa contribution à la théorie des correspondances du Dr Suarez de Mandoza; et puis j'ai découvert récemment Schiller : proche collaborateur de Johann Wolfgang von Goethe Johann Christoph Friedrich (von) Schiller est un poète, écrivain et théoricien de l'esthétique au XVIII° Siècle.

LE LIVRE que vous emmèneriez sur une île déserte

" A la recherche du temps perdu " de Marcel Proust.

Quel est votre mot préféré ?

théâtre ( bien que je préfère la poésie )

Quelle est votre drogue favorite ?

l'absinthe

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?

Rien : j'ai besoin du dieu de l'indicible.

Pensez-vous que les critiques apportent à l'écrivain ?

Peut-être mais encore faut-il que l'écrivain devienne célèbre pour avoir des critiques ...

Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ?

C'est un moyen rapide et facile pour publier de l'impromptu, du " sur le vif " ...

Avez-vous des projets en cours ?

Comme je l'ai indiqué, " Tribulations en Afghanistan " est une petite oeuvre sans prétention que j'écris depuis plusieurs années ... et après la publication en 2023 de mon roman " Territoire Oublié Non Identifié " je n'ai plus de projet; d'ailleurs je n'aime pas ce mot.

Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C'est ici et maintenant.

Oui : lisez pour l'instant " Tribulations en Afghanistan " ... c'està la portée de tout un chacun. 

«Mirages et déraisons»

Régine Fournon-Gohier : « La passion est dévorante »

Régine Fournon-Gohier a été enseignante, puis psychologue pendant 40 ans. Elle aborde dans son premier roman Mirages et déraisons, les ressorts d'une amitié passionnelle entre deux femmes. Jalousie, emprise, destruction... tous ces sentiments sont abordés sans concession. Rencontre avec une auteure qui sait utiliser le scalpel des mots, pour inciser dans la chair des émotions.

Ce livre est une introspection. Considérez-vous qu'il est une autobiographie, un journal, ou une autofiction ?

-Régine Fournon-Gohier : Il fut d'abord un journal, dans lequel je déversais toutes mes émotions. Il est devenu plus tard un récit autobiographique.

Avez-vous ressenti la nécessité d'écrire, peut-être moins dans votre statut d'écrivain que dans la nécessité absolue d'auto-analyse ?

-R.F.-G. : L'écriture permet d'objectiver les situations, de prendre de la distance avec ses émotions. Elle n'est pas une » nécessité » absolue, mais une manière de sublimer le vécu. Cependant, la forme, le choix des mots, les images font partie de ce qui, me semble- t-il, révèle une disposition à l'écriture, voire, pourquoi pas, un talent.

On sent toute la précarité de l'état d' « amour » dans votre récit. Pouvez-vous nous en dire plus ?

-R.F.-G. : Je vous dirais que comme dans la chanson « l'amour est enfant de bohème » il est fugace, envahissant, fluctuant. Il nous tombe dessus et nous déstabilise. Mais il donne aussi un sens à la vie et il est à l'origine de moments merveilleux. Le souvenir d'un amour, c'est encore de l'amour ,même si c'est lointain, même si c'est parfois douloureux.

L'homosexualité dans les années 70, arrive bien sûr après 68. Au delà de votre expérience, l'époque rend-elle cette passion plus difficile?

-R.F.-G. : Oui, à cette époque là c'était tabou et les relations entre personnes du même sexe dérangeantes et bannies. Mais mon livre parle de sentiments, sentiments excessifs, amitié passionnée, mais je n'ai jamais envisagé une relation homosexuelle.

La jalousie est le cancer de la relation amoureuse. Elle est dévoratrice. Vous ne vous épargnez pas dans cette description …

-R.F.-G. : Bien sûr, j'ai cruellement souffert de la jalousie. L'amour passionnel est destructeur, dévorateur et peut conduire à la folie. La possessivité est un cancer difficilement maîtrisable, mais révèle le plus souvent une peur panique de l'abandon.

Une affection naissante est faite de pudeur, de pauses et d'avancées ; vous en rendez compte et l'analyse de ces étapes sont au coeur de votre écriture.

-R.F.-G. : Oui, l'amour passe par toutes ces étapes.
Tour à tour compassionnelle, amoureuse, jalouse, destructrice… vous passez par toutes les couleurs des sentiments ; est-ce le passage obligé de toute passion ?
Vivre une passion est un tourbillon de sentiments, de sensations, de contradictions. On passe du ciel et des étoiles, à la frustration et à l'amertume. De la fusion à la solitude morale, du paradis à l'enfer. Passion vient de Pâtir, c'est-à-dire souffrir. Comme dans une drogue, il y a des moments de nirvana et des « descentes » terribles.

On comprend que, pour vous, qu'un amour peut se terminer, quand l'autre comprend qu'il ne vous oubliera jamais...

-R.F.-G. : Est-ce l'autre qui ne m'oubliera jamais ? Ou moi qui garderai ce souvenir ? Un souvenir souvent idéalisé. Pour mon cas personnel il n'y a pas de rupture au niveau des sentiments : j'aimerai toute ma vie les personnes que j'ai un jour aimées.

Votre livre passe du statut de journal à une réflexion distante sur la nature et la portée de cette relation. Cette mise à distance est-elle nécessaire dans l'écriture ?

--R.F.-G. : L'écriture permet de se libérer. Elle incite à la réflexion sur soi et sur ce que l'on a vécu. Lorsqu'on écrit et que l'on publie, c'est aussi pour être lu. Un livre porte témoignage, beaucoup de personnes peuvent s'y reconnaître. Un jour une personne au bord du suicide a lu mon livre, qui n'était encore qu'un modeste manuscrit. Elle s'y est reconnue et a été sauvée d'elle-même. J'en ai été surprise et très heureuse. C'est peut-être cela qui m'a poussée à écrire.

>Régine Fournon-Gohier, Mirages et déraisons, Amazon éditions
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Rédaction Viabooks,

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