Interview de Philippe Briolant Auteur de son premier roman " Les Princes Divins "

https://www.youtube.com/watch?v=K3gnQun4gcU  

L'interview de l'auteur de Nord de France / Sud de France en 2020

CLIQUEZ : https://www.edilivre.com/nord-de-france-sud-de-france-2c68741f1f.html/

Rencontre avec Serge-René Fuchet, auteur de « Nord de France / Sud de France »

- Présentez-nous votre ouvrage

" Nord de France / Sud de France " est l'histoire, sur trois ans (2014-2016), d'un jeune étudiant en psychologie qui va visiter un lieu historique en Essonne vanté par quelques publicités bien placées. C'est ainsi que débute pour lui une étrange aventure humaine, d'abord ancrée dans l'univers francilien : d'une salle de musée à une autre de spectacles parisiens , en passant par le siège d'un célèbre hebdomadaire, il vit en direct, et sur place, des événements qui feront parler d'eux dans toute la France. Davantage encore, mon roman le transporte de la région parisienne à la région sud pour satisfaire son désir de retrouver sa tante pendant quelques jours ...

- Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je pense que dans le cas de " Nord de France / Sud de France ", c'est d'abord pour exprimer ce qui s'est passé avec mes propres mots, mais d'une manière particulière qui a créé en moi des sensations, qui m'a fait vivre les événements ou donné l'impression de les vivre.

- À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?

Il y a dans " Nord de France / Sud de France " des extraits narratifs qui peuvent heurter la sensibilité des mineurs. Toutefois ce roman s'adresse à un large public de lectrices ou de lecteurs ayant au moins douze ans.

- Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

" Nord de France / Sud de France " s'intéresse à " une aventure humaine sans précédent " et montre qu'une tranche de vie peut être pleine d'imprévus, ne serait-ce que du fait de coïncidences parfois invraisemblables. Quant au message, c'est l'idée qu'une grosse tranche de vie humaine n'est jamais qu'une petite page de l'Histoire de France.

- Où puisez-vous votre inspiration ?

Le plus souvent, le sujet d'une nouvelle ou d'un roman est plus ou moins issu d'événements que j'ai vécus ou qui m'ont été relatés, par la presse par exemple.

- Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?

Je souhaite d'ici deux ans publier un autre roman chez Edilivre; mon projet d'écriture romanesque actuel se fonde plutôt sur un imaginaire; il s'agira de personnages et de faits fictifs mais les lieux seront réels.

- Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je suis un spécialiste de la narratologie ; j'aime raconter par petites touches la quotidienneté, depuis l'ordinaire jusqu'à l'insolite voire l'extraordinaire. " Nord de France / Sud de France " en surprendra plus d'un. 


«Mirages et déraisons»

Régine Fournon-Gohier : « La passion est dévorante »

Régine Fournon-Gohier a été enseignante, puis psychologue pendant 40 ans. Elle aborde dans son premier roman Mirages et déraisons, les ressorts d'une amitié passionnelle entre deux femmes. Jalousie, emprise, destruction... tous ces sentiments sont abordés sans concession. Rencontre avec une auteure qui sait utiliser le scalpel des mots, pour inciser dans la chair des émotions.

Ce livre est une introspection. Considérez-vous qu'il est une autobiographie, un journal, ou une autofiction ?

-Régine Fournon-Gohier : Il fut d'abord un journal, dans lequel je déversais toutes mes émotions. Il est devenu plus tard un récit autobiographique.

Avez-vous ressenti la nécessité d'écrire, peut-être moins dans votre statut d'écrivain que dans la nécessité absolue d'auto-analyse ?

-R.F.-G. : L'écriture permet d'objectiver les situations, de prendre de la distance avec ses émotions. Elle n'est pas une » nécessité » absolue, mais une manière de sublimer le vécu. Cependant, la forme, le choix des mots, les images font partie de ce qui, me semble- t-il, révèle une disposition à l'écriture, voire, pourquoi pas, un talent.

On sent toute la précarité de l'état d' « amour » dans votre récit. Pouvez-vous nous en dire plus ?

-R.F.-G. : Je vous dirais que comme dans la chanson « l'amour est enfant de bohème » il est fugace, envahissant, fluctuant. Il nous tombe dessus et nous déstabilise. Mais il donne aussi un sens à la vie et il est à l'origine de moments merveilleux. Le souvenir d'un amour, c'est encore de l'amour ,même si c'est lointain, même si c'est parfois douloureux.

L'homosexualité dans les années 70, arrive bien sûr après 68. Au delà de votre expérience, l'époque rend-elle cette passion plus difficile?

-R.F.-G. : Oui, à cette époque là c'était tabou et les relations entre personnes du même sexe dérangeantes et bannies. Mais mon livre parle de sentiments, sentiments excessifs, amitié passionnée, mais je n'ai jamais envisagé une relation homosexuelle.

La jalousie est le cancer de la relation amoureuse. Elle est dévoratrice. Vous ne vous épargnez pas dans cette description …

-R.F.-G. : Bien sûr, j'ai cruellement souffert de la jalousie. L'amour passionnel est destructeur, dévorateur et peut conduire à la folie. La possessivité est un cancer difficilement maîtrisable, mais révèle le plus souvent une peur panique de l'abandon.

Une affection naissante est faite de pudeur, de pauses et d'avancées ; vous en rendez compte et l'analyse de ces étapes sont au coeur de votre écriture.

-R.F.-G. : Oui, l'amour passe par toutes ces étapes.
Tour à tour compassionnelle, amoureuse, jalouse, destructrice… vous passez par toutes les couleurs des sentiments ; est-ce le passage obligé de toute passion ?
Vivre une passion est un tourbillon de sentiments, de sensations, de contradictions. On passe du ciel et des étoiles, à la frustration et à l'amertume. De la fusion à la solitude morale, du paradis à l'enfer. Passion vient de Pâtir, c'est-à-dire souffrir. Comme dans une drogue, il y a des moments de nirvana et des « descentes » terribles.

On comprend que, pour vous, qu'un amour peut se terminer, quand l'autre comprend qu'il ne vous oubliera jamais...

-R.F.-G. : Est-ce l'autre qui ne m'oubliera jamais ? Ou moi qui garderai ce souvenir ? Un souvenir souvent idéalisé. Pour mon cas personnel il n'y a pas de rupture au niveau des sentiments : j'aimerai toute ma vie les personnes que j'ai un jour aimées.

Votre livre passe du statut de journal à une réflexion distante sur la nature et la portée de cette relation. Cette mise à distance est-elle nécessaire dans l'écriture ?

--R.F.-G. : L'écriture permet de se libérer. Elle incite à la réflexion sur soi et sur ce que l'on a vécu. Lorsqu'on écrit et que l'on publie, c'est aussi pour être lu. Un livre porte témoignage, beaucoup de personnes peuvent s'y reconnaître. Un jour une personne au bord du suicide a lu mon livre, qui n'était encore qu'un modeste manuscrit. Elle s'y est reconnue et a été sauvée d'elle-même. J'en ai été surprise et très heureuse. C'est peut-être cela qui m'a poussée à écrire.

>Régine Fournon-Gohier, Mirages et déraisons, Amazon éditions
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Rédaction Viabooks,

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